Redman

Christine Stewart (Vancouver)
Generation loss, 1999



bio  

Christine Stewart est une artiste médiatique, technicienne et éducatrice vivant à Vancouver, en Colombie Britannique. Son travail récent "Phonebook" a été présenté à de nombreux évènements nationaux et internationaux et s'est mérité plusieurs prix. "Phonebook" est l'une des trois parties d'une installation vidéo intitulée 'jane doe', présentée en 1998, qui représente sa première exposition solo. Ex-coordonatrice des médias numériques au Video In, elle travaille actuellement comme technicienne à temps partiel à Video Out Distribution, fait partie du C.A. de la Satellite Video Exchange Society, enseigne périodiquement au Emily Carr Institute of Art and Design et est pigiste en montage et formation AVID/effets spÈciaux. Depuis 1993, elle a travaillé sur plus de 200 productions artistiques, indépendantes et communautaires. En 1996-97, elle fut administratrice-système à Western Front Multimedia. Elle a participé à de nombreuses activités au sein de la communauté des arts médiatiques, dont la formation, la rédaction de demandes de subvention, la recherche de financement, les jurys et le développement de projets. Hormis les soupes, elle s'intéresse à la relation entre les femmes et la technologie, à des questions humanitaires et d'équité ainsi qu'à l'art subtil d'être terre à terre.

 
 

Generation Loss  

Réalisé en octobre 1999 (régulièrement remis à jour avec de nouveaux éléments textuels, graphiques et sonores).

Lancé le 24 octobre 1999 dans le cadre de l'exposition de groupe Digital Identity à Surrey en Colombie Britannique qui représentait le premier évènement dédié aux nouveaux médias de la galerie. Le site fut présenté en format local (CD) puisque les restritions techniques de la galerie ne permettaient pas l'accès Internet. Mais, idéalement, bien sûr, cette oeuvre se doit être vue dans Internet.

Generation loss est la première installation web de Christine Stewart. Le projet a été soutenu par le BC Arts Council et partiellement produit au cours d'une résidence en 1988 à Polar Circuit 2, en Finlande. Reprenant la thématique de son travail "Phonebook", Generation loss est une collection de points de vue sur les traditions liées au nom de famille de la part de nombreuses femmes (et quelques hommes) d'occupations les plus diverses. La question centrale en est le nom de jeune fille et la signification du changement de nom en terme d'effacement d'histoire féminine, d'identité et de représentation culturelle. L'interface principal du site est un arbre en QTVR animé par le visiteur qui donne accès aux différentes saisons. Chaque saison représente un angle différent: contexte historique, contexte pratique, concepts de la famille et de la descendance, etc. Le visiteur est invité à ajouter sa propre contribution qui sera mise à jour automatiquement. Le site a été optimisé pour les versions Netscape 4 et plus et utilise du code DHTML assez complexe, du javascript et des fichiers audio et nécessite le QuickTime 3.


présentation  

Patronymes et noms de jeune fille

Jeudi, 3 février, 19h30, Salle Fernand-Séguin, Cinémathèque québécoise

En anglais.


Quel était le nom de jeune fille de votre mère? et celui de votre grand-mère? et ceux de vos arrière-grand-mères? La plupart des gens ne se rappellent pas plus loin que trois générations du côté de leur mère. Pourquoi cela? et qu'est ce que cela signifie en terme de l'histoire et de l'identité des femmes? Cette présentation sera axée sur une discussion informelle dédiée aux patronymes, aux traditions reliées aux noms et appellations et à des questions connexes. Ceux-ci sont influencés par des constructions sociales ainsi que des facteurs économiques et culturels qui serviront de point de départ ‡ la réflexion. Le public est encouragé à partager ses idées et histoires sur le sujet et à participer ainsi au site, continuellement remis à jour, de Generation loss.


Christine Stewart