Participant·e·s – HTMlles /2024/ Wed, 01 May 2024 00:22:54 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 /2024/wp-content/uploads/2024/04/favicon-150x150.png Participant·e·s – HTMlles /2024/ 32 32 Eli Cortés Carreón /2024/participant-e-s/1004/ Sat, 27 Apr 2024 03:24:26 +0000 /2024/?post_type=participant&p=1004 Eli Cortés Carreón est artiste et chercheur diplômé du Baccalauréat en Arts de l’École d’Art du Jalisco, au Mexique, où il s’est spécialisé en art dramatique et en arts visuels. Il poursuit ses études à la Maîtrise en communication à l’UQAM et il est membre étudiant du Centre de recherches Cultures – Arts – Sociétés (CELAT). Il s’intéresse aux différents types de récits, aux corps, à l’identité et aux droits des minorités, ainsi qu’à l’utilisation de ces concepts dans l’art et dans les enjeux culturels. À cet égard, son mémoire de maîtrise porte sur l’identité narrative des personnes sourdes dans les spectacles.

À nos prothèses est un projet collectif qui interroge les relations d’intimité, de convivialité, de dépossession et d'(in)accessibilité à nos prothèses ‘ordinaires.’ Les prothèses sont des extensions physiques, digitales, urbaines ou sensorielles qui permettent de compléter, d’étendre, d’ajuster notre être à soi et notre être ensemble. Les prothèses peuvent être matérielles (appareil auditif, canne, lunettes, prothèses dentaires, etc.), numériques ou urbaines (rampe d’accès). Ce projet s’intéresse aux prothèses ordinaires et revendique des approches solidaires au sens de Donna Haraway (Cyborg Manifesto), des solidarités Crip (Mia Mingus, Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha), du CRIP Art et des interconnexions féministes, queer, Crip et Cyborg (Alison Kafe, Mallory Kay Nelson, Ashley Shew, Bethany Stevens.)

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CHEUNG LEE GLOBAL /2024/participant-e-s/cheung-lee-global/ Wed, 24 Apr 2024 17:31:13 +0000 /2024/?post_type=participant&p=687 CHEUNG LEE GLOBAL est un collectif d’artistes composé de Joni Cheung (Snack Witch) et Ahreum Lee. Joni Cheung est une femme queer anglophone Hong Kong-Chinoise née au Canada. Elle est établie à Montréal depuis 2019. Ahreum Lee est une artiste née en Corée qui vit à Montréal depuis 2016.

CLG est un collectif qui explore les complexités de l’identité dans un monde au sein duquel le mouvement des personnes, des produits, de l’argent et des idéologies est devenu fluide. Le collectif se réunit pour collaborer sur des projets qui traitent de sujets tels que le transnationalisme, la migration et les diasporas. Ces projets s’appuient sur les expériences personnelles des artistes en tant qu’individus marginalisés par la langue, le genre et la race pour définir et partager l’éventail des agressions (micro et macro) auxquelles leurs communautés sont confrontées au quotidien.

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Anne Golden /2024/participant-e-s/anne-golden/ Wed, 17 Apr 2024 00:37:42 +0000 /2024/?post_type=participant&p=258 Anne Golden est une auteure et commissaire indépendante. Ses programmes ont été présentés au Musée national des beaux-arts du Québec, au Festival Edges et au Queer City Cinema, entre autres. Golden est co-directrice artistique du Groupe Intervention Vidéo (GIV) et enseigne au département des arts médiatiques du John Abbott College. Avec une carrière artistique de plus de 30 ans, elle a joué un rôle essentiel dans la reconnaissance de la vidéo indépendante et des perspectives féministes et lesbiennes. En 2022, elle a remporté le Prix Robert-Forget décerné par Vidéographe, reconnaissant son rôle remarquable dans le développement de l’image en mouvement au Québec.

Wandering Star est une œuvre apocalyptique faisant référence aux astéroïdes qui menacent de détruire la Terre.

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Karen Trask /2024/participant-e-s/karen-trask/ Wed, 17 Apr 2024 00:37:28 +0000 /2024/?post_type=participant&p=255 Karen Trask est une artiste multidisciplinaire établie à Montréal. Ses œuvres — installations, vidéos et performances — ont fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives au Canada, au Japon, en Inde, au Mexique, aux États-Unis et en Europe. Ses œuvres vidéographiques ont été diffusées dans de nombreux festivals et musées au Canada, en Amérique du Sud et en Europe. Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées dont la Library of Congress (Washington, D.C.), Qube Arts (Royaume-Uni), la Bibliothèque et archives nationales du Québec, et la Bibliothèque nationale du Canada. Elle codirige l’espace-projet Produit Rien à Montréal avec son conjoint, Paul Litherland.

The Waves in Eflat & F (A Conversation with my Mother)

Le dessin d’un clavier dans le sable est lentement effacé par la marée montante. Cette vidéo fait partie d’une série inspirée par le roman de Virginia Woolf, The Waves, qu’elle appelait affectueusement son « play poem » (poème-jeu). Avec la caméra, Trask joue avec le sable et la marée.

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Nicole Panneton /2024/participant-e-s/nicole-panneton/ Wed, 17 Apr 2024 00:37:11 +0000 /2024/?post_type=participant&p=252 Nicole Panneton est une artiste interdisciplinaire. Pour elle, la création se fait librement dans l’être ici maintenant, et est une manière de penser et de partager l’art au quotidien. Panneton a reçu son diplôme en arts visuels de l’Université Concordia (Montréal) en 1987. Elle a participé à des expositions individuelles et collectives au Québec, au Canada, au Mexique, en Argentine, en Suisse, en Belgique et en Bulgarie. Elle réalise des œuvres, des performances, des publications et des vidéos afin de raconter certaines expériences ou pour donner un nouveau souffle à ses performances.

Percussion est une vidéo d’animation d’une grande intensité par ses images et sa courte durée. Elle commence en douceur et, progressivement, une tension narrative s’installe pour mener au dévoilement. Un défilement de dessins où sont intercalés trois documents d’archives, des figures importantes de l’histoire de l’art. On glisse graduellement de la séduction à la maternité et à la violence. Enfin, on termine par un texte poétique féministe contre la misogynie, la violence basée sur le genre et le patriarcat.

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lamathilde /2024/participant-e-s/lamathilde/ Wed, 17 Apr 2024 00:36:54 +0000 /2024/?post_type=participant&p=249 Mathilde Geromin alias lamathilde est une artiste de vidéo-performance-son, franco-canadienne établie à Montréal. Détentrice de baccalauréats en communications et en cinéma et d’une maîtrise en linguistique, sa démarche est poétique, ses œuvres reflétant sa passion pour les mots, les langages, le son et l’image. Ses créations très personnelles et politiques, sont caractérisées par une esthétique DIY et économe, des jeux de mots/d’images, et une bonne dose d’humour et de rhétorique. Les sujets qui la préoccupent le plus sont souvent sérieux et douloureux, et liés à l’identité à travers le genre, la sexualité, les rapports de force/oppressions sociales, et plus récemment, le trauma.

touché·e coulé·e

Passez à travers les définitions du verbe « toucher » dans le dictionnaire Larousse.
En leur ajoutant les morceaux manquant d’histoires féministes et lesbiennes.
toucher v.t. : Mettre sa main, ses doigts au contact de quelque chose…
toucher v.t. ind. : Porter la main sur quelque chose.
être touché v. passif : Être ému.
toucher (se) v.pr. : Être en contact ou très près l’un de l’autre.

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Jessica Arseneau /2024/participant-e-s/jessica-arseneau/ Wed, 17 Apr 2024 00:36:35 +0000 /2024/?post_type=participant&p=246 Jessica Arseneau est une artiste multidisciplinaire établie à Leipzig, en Allemagne. Son travail incarne des réflexions sur divers aspects de la mobilité dans un milieu spécifique ou en investiguant l’imaginaire collectif. Par la performance, l’installation et les médias numériques, son travail prend la forme d’un geste poétique. Elle a reçu un baccalauréat arts de l’Université de Moncton (2011) et a fait partie de l’atelier coopératif Atelier King Kong à Montréal (2013-2015). Son travail a été présenté à la Fonderie Darling (Montréal), au BronxArtSpace (New York), au FICFA (Moncton), au Janaklees for Visual Arts (Alexandrie), à Traverse Vidéo (Toulouse) et à la HGB Galerie (Leipzig).

Lost Idyll montre une femme qui transporte un échafaudage encombrant à travers de vastes étendues et une forêt automnale. Structures éphémères composant nos paysages urbains, les échafaudages caractérisent le spectacle quotidien et sont des figures de notre imaginaire collectif. Pendant que cette femme effectue un mouvement sisyphéen, une ambiguïté s’installe entre l’objet qui suggère une fixité et cette traversée perpétuelle, rappelant que la systématisation du quotidien s’oppose à ce qui est de plus transitoire et indéfiniment inachevé.

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Lynda Gaudreau /2024/participant-e-s/lynda-gaudreau/ Wed, 17 Apr 2024 00:36:17 +0000 /2024/?post_type=participant&p=243 Artiste, chorégraphe, commissaire et chercheure Lynda Gaudreau est particulièrement intéressée par les pratiques expérimentales. Elle crée des dispositifs ― des installations vidéographiques ou des installations performées ― où film, corps et objet s’interpénètrent. Ses projets invitent les visiteur·euses à une expérience décalée où réflexion critique et situations insolites se rencontrent.

Gaudreau a collaboré avec de nombreux lieux de la scène contemporaine internationale, notamment en lien étroit avec la culture flamande, ainsi qu’en collaboration avec le Théâtre de la Ville de Paris qui a coproduit son travail pendant près de sept ans, la Biennale de Venise et l’Architectural Association School of Architecture (AA) à Londres.

Herman remix, hommage – Séquence d’images trouvées de Herman Slobbe (1966) du cinéaste Johan Van der Keuken (1938-2001). Regarder à travers le son pour les malvoyant·es.

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Anastasia Wansbrough /2024/participant-e-s/anastasia-wansbrough/ Wed, 17 Apr 2024 00:35:57 +0000 /2024/?post_type=participant&p=240 Artiste interdisciplinaire établie à Montréal, Anastasia Wansbrough travaille à la création d’une langue hybride combinant la performance, la danse, le théâtre et la vidéo. Avec une fascination pour les manières dont le mouvement peut éclairer les idées, elle est inspirée par comment le corps peut exposer et interpréter l’indicible. Wansbrough fait partie d’une génération dont chaque mouvement fait partie de la sphère publique et pour qui chaque anxiété ou insécurité se trouve dans le domaine public . Compte tenu de cela, elle tiens à exprimer le très personnel dans le contexte de l’observé. Ses projets récents sont motivés par la recherche d’une image plus juste du soi en explorant les états physiques et émotionnels.

A Study On Vulnerability explore le sujet de la vulnérabilité et de la transparence en abordant les troubles de la parole (le bégaiement) et la mécanique de la parole – la respiration, la tension musculaire, le rythme et l’effort. Il s’agit d’une recherche sur ce qui se passe dans la tête et le corps lorsque la parole n’est plus naturelle. Autoréflexion inspirée par les expériences et les états physiques/émotionnels de l’artiste, l’œuvre vise à transcender le personnel dans la recherche universelle sur la vulnérabilité. Ce projet fait partie d’une étude plus vaste sur la vulnérabilité.

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Necessary Feminisms /2024/participant-e-s/necessary-feminisms/ Wed, 17 Apr 2024 00:35:39 +0000 /2024/?post_type=participant&p=237 Steve Day /2024/participant-e-s/steve-day/ Wed, 17 Apr 2024 00:35:16 +0000 /2024/?post_type=participant&p=234 Steve Day est un artiste multidisciplinaire : dramaturge, marionnettiste, clown et acteur de théâtre. Il est diplômé de l’École Philippe Gaulier et étudie actuellement la marionnette à temps plein à l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM. Steve est malentendant depuis sa naissance et porte maintenant fièrement des Phonak Audeo M90-R, qu’il vous laissera peut-être essayer si vous le lui demandez poliment. Il pense que sa déficience auditive a contribué à ses difficultés sociales, ce qui l’a amené à développer une profonde intériorité et une imagination qui influencent son travail.
Il étudie en permanence avec le pédagogue italien Giovanni Fusetti, spécialiste du théâtre et des clowns, qui enseigne la pédagogie de style Lecoq avec une approche somatique. Le travail somatique fait partie de la pratique de Steve depuis bien avant qu’il ne sache qu’il fallait le nommer ainsi : en 2017, à Montréal, il a cofondé Danser Dans L’Noir, une soirée de dance libre bimensuelle dans l’obscurité totale, qu’il dirige en permanence avec une petite équipe. Il a été artiste invité au Labrador Creative Arts Festival en 2017 et 2018. Grâce à une bourse du Conseil des Arts du Canada, il retravaille actuellement, avec une équipe, sa pièce solo de théâtre avec webcam/jouet, Wild Bill’s Facebook Livefeed Feeding-Time Youtube Yeeeehaw !!! Pour gagner de l’argent, il travaille comme assistant auprès de personnes handicapées et comme matelot et assistant mécanicien sur des navires avec l’Union internationale des marins du Canada et la Garde côtière canadienne.

À nos prothèses est un projet collectif qui interroge les relations d’intimité, de convivialité, de dépossession et d'(in)accessibilité à nos prothèses ‘ordinaires.’ Les prothèses sont des extensions physiques, digitales, urbaines ou sensorielles qui permettent de compléter, d’étendre, d’ajuster notre être à soi et notre être ensemble. Les prothèses peuvent être matérielles (appareil auditif, canne, lunettes, prothèses dentaires, etc.), numériques ou urbaines (rampe d’accès). Ce projet s’intéresse aux prothèses ordinaires et revendique des approches solidaires au sens de Donna Haraway (Cyborg Manifesto), des solidarités Crip (Mia Mingus, Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha), du CRIP Art et des interconnexions féministes, queer, Crip et Cyborg (Alison Kafe, Mallory Kay Nelson, Ashley Shew, Bethany Stevens.)

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Vytautas Bučionis /2024/participant-e-s/vytautas-bucionis/ Wed, 17 Apr 2024 00:34:56 +0000 /2024/?post_type=participant&p=231 Né en Lituanie, Vytautas devient aveugle à l’âge de deux ans, conséquence d’un rétinoblastome, une tumeur maligne. Dans l’espoir de lui offrir un avenir meilleur, sa famille immigre au Canada quelques années plus tard. Très jeune, il se réfugie dans la musique, un monde dans lequel il arrive facilement à se recréer des images. Son amour pour les sons et les textures est tel qu’à huit ans seulement, son talent comme pianiste est indéniable et déjà remarqué. En plus de se produire au sein de différents groupes musicaux, en 2018, à l’âge de 32 ans, Vytautas obtient un diplôme de maîtrise en composition de la Faculté de musique de Montréal. Il collectionne les bruits de la nature et celui des oiseaux. Pour Vytautas, la beauté est partout, pourvu qu’on ne veuille pas la cacher.

À nos prothèses est un projet collectif qui interroge les relations d’intimité, de convivialité, de dépossession et d'(in)accessibilité à nos prothèses ‘ordinaires.’ Les prothèses sont des extensions physiques, digitales, urbaines ou sensorielles qui permettent de compléter, d’étendre, d’ajuster notre être à soi et notre être ensemble. Les prothèses peuvent être matérielles (appareil auditif, canne, lunettes, prothèses dentaires, etc.), numériques ou urbaines (rampe d’accès). Ce projet s’intéresse aux prothèses ordinaires et revendique des approches solidaires au sens de Donna Haraway (Cyborg Manifesto), des solidarités Crip (Mia Mingus, Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha), du CRIP Art et des interconnexions féministes, queer, Crip et Cyborg (Alison Kafe, Mallory Kay Nelson, Ashley Shew, Bethany Stevens.)

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Denise Beaudry /2024/participant-e-s/denise-beaudry/ Wed, 17 Apr 2024 00:34:38 +0000 /2024/?post_type=participant&p=228 Denise a un parcours imprégné de passion pour les relations humaines et pour la musique. Travailleuse sociale au sein du système de santé, elle a eu l’opportunité d’animer des ateliers de groupe en créativité musicale suite à une formation au programme Music for people aux États-Unis (2008-2012). Cette approche vise à favoriser la découverte de l’artiste au cœur de chacun de soi que nous soyons professionnel, amateur ou sans aucune connaissance musicale. Détentrice d’un baccalauréat en travail social, un baccalauréat en psychologie et une maîtrise en carriérologie, elle est mère de quatre filles, retraitée et en situation de handicap visuel. En créativité musicale, l’objectif est de vivre le moment présent en explorant les sonorités de divers instruments. S’exprimer à travers un langage unique à chacun, nos sens, la respiration, la relaxation, le silence et l’écoute peut éveiller une énergie renouvelée.

À nos prothèses est un projet collectif qui interroge les relations d’intimité, de convivialité, de dépossession et d'(in)accessibilité à nos prothèses ‘ordinaires.’ Les prothèses sont des extensions physiques, digitales, urbaines ou sensorielles qui permettent de compléter, d’étendre, d’ajuster notre être à soi et notre être ensemble. Les prothèses peuvent être matérielles (appareil auditif, canne, lunettes, prothèses dentaires, etc.), numériques ou urbaines (rampe d’accès). Ce projet s’intéresse aux prothèses ordinaires et revendique des approches solidaires au sens de Donna Haraway (Cyborg Manifesto), des solidarités Crip (Mia Mingus, Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha), du CRIP Art et des interconnexions féministes, queer, Crip et Cyborg (Alison Kafe, Mallory Kay Nelson, Ashley Shew, Bethany Stevens.)

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Émilie Peltier /2024/participant-e-s/emilie-peltier/ Wed, 17 Apr 2024 00:34:19 +0000 /2024/?post_type=participant&p=225 Après avoir vécu dans plusieurs pays, Emilie Peltier s’installe au Nouveau-Brunswick en 2012. Diplômée en sciences du langage et communication, elle travaille dans le milieu associatif et culturel, tout en vivant selon son leitmotiv habituel: observer la vie qui l’entoure et explorer les sens et les arts. Photographie, cinéma, écriture, techniques d’impression, Emilie se forme de manière autodidacte en parallèle de ses activités professionnelles. Sa surdité influant sur son rapport au monde, elle est portée vers des projets visuels, esthétiques, souvent guidée par un instinct militant, qui explorent les perceptions, l’étrange et les liens qu’on entretient les uns aux autres. Elle participe au volet Arts médiatiques du Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) à plusieurs reprises, où elle s’essaie autant au Super 8 qu’au numérique. En 2019, elle coréalise le court métrage de fiction 54 North, inspiré par le nombre croissant de femmes en situation de vulnérabilité dans les rues de Moncton. Pendant l’été 2020, elle réalise, à partir des textes de Mo Bolduc, Matin Ecchymose, un film expérimental alliant poésie et queerness, en français, langue des signes québécoise et lecture labiale. Une aventure qu’elle approfondit en 2021 via la coréalisation d’un moyen métrage documentaire, road trip invitant à découvrir la diversité des personnes sourdes. Depuis son installation à Montréal, Emilie suit un cours sur le handicap à l’UQAM, s’investit dans divers organismes tout en poursuivant son exploration identitaire et artistique.

À nos prothèses est un projet collectif qui interroge les relations d’intimité, de convivialité, de dépossession et d'(in)accessibilité à nos prothèses ‘ordinaires.’ Les prothèses sont des extensions physiques, digitales, urbaines ou sensorielles qui permettent de compléter, d’étendre, d’ajuster notre être à soi et notre être ensemble. Les prothèses peuvent être matérielles (appareil auditif, canne, lunettes, prothèses dentaires, etc.), numériques ou urbaines (rampe d’accès). Ce projet s’intéresse aux prothèses ordinaires et revendique des approches solidaires au sens de Donna Haraway (Cyborg Manifesto), des solidarités Crip (Mia Mingus, Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha), du CRIP Art et des interconnexions féministes, queer, Crip et Cyborg (Alison Kafe, Mallory Kay Nelson, Ashley Shew, Bethany Stevens.)

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Goldjian Charlo (anne goldenberg) /2024/participant-e-s/goldjian-charlo-anne-goldenberg/ Wed, 17 Apr 2024 00:33:45 +0000 /2024/?post_type=participant&p=222 Goldjian est un.e artiste queer, psychodivergent.e qui a immigré de France en 2004 et qui nourrit des racines et liens affectifs sur l’île de Tio’tia:ke colonialement connue comme Montréal. En tant que commissaire, artiste relationnel.le et hacktiviste féministe et transdisciplinaire, iel aime rendre visible, lisible et malléable les processus de co-construction des sagesses et des connaissances. Goldjian s’intéresse particulièrement aux interdépendances qui se tissent entre humain.e.s, écologies et technologies. Son travail crée des espaces intimistes dédiés à l’apprentissage mutuel et au ralentissement des processus. Cofondatrice du Femhack et de Hackingwithcare, Goldjian embrasse les arts médiatiques et le land art, l’installation, la danse et la vidéo. Sa pratique s’articule le plus souvent autour de la facilitation de pratiques collaboratives, collectives et restauratrices. Goldjian soigne et pratique la reliance à soi, aux espaces temps, aux autres humain.e.s et aux non-humains, en s’interrogeant aux conditions de lien, de soin et de déconnexion pour activer cette qualité de présence.

À nos prothèses est un projet collectif qui interroge les relations d’intimité, de convivialité, de dépossession et d'(in)accessibilité à nos prothèses ‘ordinaires.’ Les prothèses sont des extensions physiques, digitales, urbaines ou sensorielles qui permettent de compléter, d’étendre, d’ajuster notre être à soi et notre être ensemble. Les prothèses peuvent être matérielles (appareil auditif, canne, lunettes, prothèses dentaires, etc.), numériques ou urbaines (rampe d’accès). Ce projet s’intéresse aux prothèses ordinaires et revendique des approches solidaires au sens de Donna Haraway (Cyborg Manifesto), des solidarités Crip (Mia Mingus, Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha), du CRIP Art et des interconnexions féministes, queer, Crip et Cyborg (Alison Kafe, Mallory Kay Nelson, Ashley Shew, Bethany Stevens.)

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Yutong Lin /2024/participant-e-s/yutong-lin/ Tue, 16 Apr 2024 03:14:09 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=172 Yutong est une écrivaine et une photographe originaire du sud-ouest de la Chine, au Yunnan. Diplômé·e de l’Université Concordia en études cinématographiques, iel s’intéresse à la pratique informelle de l’archivage et de la documentation, ainsi qu’aux histoires se rapportant aux objets du quotidien et à l’affection.

Ce projet visuel rassemble des fragments et des souvenirs d’un plat populaire du sud de la Chine, le porc à la farine de riz cuit à la vapeur. Avec une grande diversité de variations et d’adaptations, le porc à la farine cuit à la vapeur a toujours sa place partout où un·e habitant·e du Sud se rend, que ce soit lors de réunions de famille ou de rencontres entre ami·es. Le processus de préparation de ce plat suit le voyage du migrant, évoluant vers différentes versions de cuisson et de saveurs. De nos jours, on trouve de nombreuses marques qui proposent des épices et des poudres en sachet pour préparer facilement cette délicieuse recette. Le voyage de ces épices apporte non seulement un sentiment de familiarité et de réconfort, mais aussi l’accès à la joie quotidienne du partage de la nourriture.

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Ryofa Chung /2024/participant-e-s/ryofa-chung/ Tue, 16 Apr 2024 03:13:59 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=170 Ryofa Chung (Québec, née en 1969) a réalisé et coréalisé des documentaires et écrit des scénarios de courts métrages. Elle a travaillé à la distribution et aux projets spéciaux pour plusieurs groupes, dont le Groupe Intervention Vidéo (GIV) et l’Office national du film du Canada (ONF). Elle siège actuellement au conseil d’administration du GIV et travaille comme monteuse de sous-titres.

Titre : 2000 bonnes raisons de marcher
Artistes : Petunia Alves (1959, Brasil/Québec) et Ryofa Chung (Québec, 1969)
Année : 1998
Durée : 18 min
Type : Documentaire

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Po B. K. Lomami /2024/participant-e-s/po-b-k-lomami/ Tue, 16 Apr 2024 03:13:49 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=168 Po B. K. Lomami (Pauline Batamu Kasiwa Lomami) est un·e artiste indisciplinaire et interventionniste. Iel est un·e Congodescendante (RDC) de la Belgique actuellement établie à Tiohtià:ke / Mooniyang / Montréal.

Explorant la super-performance et l’échec, la pratique de Lomami est ancrée dans l’art de la performance, informée par les principes de l’afrofuturisme et du crip time et s’articule autour du déplacement du travail et de la conception de futurs collectifs possibles. Lomami travaille également avec la poésie et la photographie et crée des installations technologiques (vidéo, son, codage, capteurs) basées sur ses performances. Iel construit une forme de super-archive qui ne fixe pas le moment des performances dans des documents traités, mais prend plutôt la forme d’installations qui explorent la super-performativité comme une opportunité de ressentir quelqu’un ou quelque chose qui n’est plus là. Son travail a été présenté en Belgique, en Suède, à New York et au Canada, et ses textes ont été publiés dans des livres et des revues françaises, québécoises et africaines.

Lomami est titulaire d’un baccalauréat (2011) et d’une maîtrise (2014) en génie commercial de l’Université de Namur, en Belgique, et d’un diplôme d’études supérieures en communications de l’Université Concordia (2022). Iel poursuit actuellement le programme de maîtrise en Studio Arts – Intermedia à l’Université Concordia pour lequel iel a obtenu les bourses de recherche du CRSH et du FRQSC, le Dave McGary Memorial Award in Fine Arts, la Concordia Fine Arts Scholarship, et la Bourse de la Fondation Desjardins. Cependant, ses pratiques de performance et d’intervention sont séparées de sa formation académique. Iel est co-fondateur·ice de Harambec – Reviving the Black Feminist Collective, DC – Art indisciplinaire (un centre d’artistes crip), et CHEFF – Fédération des jeunes LGBTQIA+.

aksanti 33 est une série en trois parties faisant référence à la fin de présences familiales de longue date, d’événements personnels et d’habitudes médicales qui ont eu une importance majeure dans la vie de l’artiste. aksanti 33 (part 2) est une performance participative de 33 heures qui s’est déroulée sur 3 jours à la galerie FOFA en mars 2023. Elle accueillait jusqu’à 30 visiteur·euses avec lesquel·les Lomami partageait un espace intime durant plusieurs heures, ainsi qu’un médicament non addictif à base d’opioïdes que l’artiste prenait pour la dernière fois après 12 ans de traitement. Le projet traite de la douleur, du deuil et de la médecine par le biais d’activités de visite, de repos et de partage des soins. Les participant·es ont été invité·es à ressentir et à explorer le travail du temps et des médicaments sur les corps, les histoires et les relations. Elles et ils ont simultanément conservé et archivé l’espace ensemble et pratiqué l’acte d’accueillir et de laisser aller, encore et encore.

aksanti (part 2.02) est le deuxième volet de l’archive de la performance. En transformant l’expérience de 33 heures en une immersion audiovisuelle de 33 minutes, cette installation multimédia interactive joue sur le rétrécissement du temps et des souvenirs et sur la manière dont il modifie notre perception des relations sociales. Au fur et à mesure que les visiteur·euses explorent la pièce, elles et ils sont plongé·es dans un bruit audiovisuel activé par le mouvement des personnes dans la pièce et les archives. Le bruit fonctionne comme le signifiant du contenu et du vide et comme l’annonceur de l’arrivée et du départ. Le comportement du bruit guide les visiteur·euses vers un état de repos. Lorsque leurs corps se reposent enfin, le bruit se dissipe pour révéler une combinaison de musique apaisante, de bribes de dialogues enregistrés et d’une abstraction visuelle et d’une granulation du temps et du geste.

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Petunia Alves /2024/participant-e-s/petunia-alves/ Tue, 16 Apr 2024 03:13:40 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=166 Petunia Alves (née en 1959). D’origine brésilienne, l’artiste québécoise Petunia Alves vit et travaille à Montréal depuis 1983. Impliquée dans le monde de la vidéo indépendante, elle est codirectrice du Groupe Intervention Vidéo (GIV) depuis 1990. Engagée dans le mouvement des femmes, elle a réalisé et coréalisé des vidéos sur les trajectoires personnelles, sociales et politiques des femmes. Dans ses derniers projets, elle s’intéresse aux souvenirs, à la mémoire et à l’oubli.

Titre : 2000 bonnes raisons de marcher
Artistes : Petunia Alves (1959, Brasil/Québec) et Ryofa Chung (Québec, 1969)
Année : 1998
Durée : 18 min
Type : Documentaire

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Océane Buxton /2024/participant-e-s/oceane-buxton/ Tue, 16 Apr 2024 03:13:32 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=164 Océane Buxton est une artiste visuelle basée à Montréal depuis 2017 qui se spécialise en vidéo, en conception sonore, en confection de costumes, en imagerie numérique et en performance. Son travail porte principalement sur la mythologie du vedettariat et sur l’impact identitaire des communautés Internet. Elle est diplômée du baccalauréat en Intermedia / Cyberarts de l’Université Concordia (2021) et elle a étudié à la RMIT School of Art (Melbourne, Australie) en 2019. Depuis 2023, Océane est étudiante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM. Ses œuvres ont été diffusées par le centre d’artistes Ada X, La Bande Vidéo, ainsi que Struts Gallery (Sackville, Nouveau-Brunswick), et elle a participé à la 6e édition du festival artch.

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Nina Vroemen /2024/participant-e-s/nina-vroemen/ Tue, 16 Apr 2024 03:13:22 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=162 Nina Vroemen est une cinéaste et danseuse autodidacte qui s’intéresse à la manière dont la vidéographie et la chorégraphie s’informent mutuellement par le biais du rythme, des illusions, de l’intuition et de l’improvisation. Après avoir travaillé pendant cinq ans dans la télé-réalité (Discovery Channel), elle a commencé à travailler pour sa communauté, en créant des vidéos pour des danseur·euses, des artistes et des musicien·nes (Tangente, Danse-Cité, Flemish Eye, Secret City Records). Elle est basée à Tiohtià:ke / Montréal et est de descendance coloniale. Au-delà de la vidéo, elle a une pratique en tant qu’artiste interdisciplinaire travaillant dans la projection, les installations multimédias et l’expérimentation sonore. Elle recherche des projets qui font vibrer le cœur, qui s’engagent dans la recherche critique, l’écologie, l’enquête sensorielle et le travail immersif sur le terrain.

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Nicole De Brabandere (PhD) /2024/participant-e-s/nicole-de-brabandere-phd/ Tue, 16 Apr 2024 03:13:10 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=160 Nicole De Brabandere (PhD) est une artiste et chercheuse basée à Tiohtiá:ke/Montréal qui travaille à l’intersection de la recherche-création, de la pratique expérimentale des médias et des théories de l’affect, de la matérialité et de la corporalité. Les recherches actuelles de De Brabandere explorent comment les pratiques d’entrevues au sein des cultures industrielles et d’entreprise peuvent devenir un moyen d’engagement expérimental avec les participants à l’entrevue, créant des sociabilités spéculatives et affectives au sein de cultures et d’infrastructures qui sont autrement inaccessibles au public. De Brabandere est titulaire d’un doctorat en recherche artistique de l’Université des arts de Zurich (ZHdK) et de l’Université des arts de Linz. Elle est l’autrice de plusieurs articles publiés dans des revues à comité de lecture et est l’éditrice de Media, Practice and Theory : tracking emergent thresholds of experience (2023), un volume comprenant neuf contributions couvrant des sujets tels que l’apprentissage automatique, la RV, les études cinématographiques, l’expérimentation sensorielle critique et l’archivage performatif, Vernon Press.

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marshalore /2024/participant-e-s/marshalore/ Tue, 16 Apr 2024 03:13:01 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=158 marshalore (États-Unis, née 1946) est une artiste interdisciplinaire. Elle est co-fondatrice de Vehicule Press et de Vidéo Véhicule (PRIM). Elle a également été directrice du centre Véhicule Art Montréal, un des premiers centres d’artistes autogérés au Canada. Son œuvre s’inspire des études de l’environnement, du comportement et du symbolisme social. Ses recherches actuelles portent sur les intersections de la langue et la culture – une connaissance partagée entre langue, symbole et image. Elle a aussi travaillé avec les femmes autochtones sur la représentation symbolique de l’identification de soi post diaspora. Son œuvre a été présentée en Amérique du Nord, en Europe et au Japon.

Titre : Janet sees herself
Artiste : marshalore (1946, États-Unis / Québec)
Année : 1977
Durée : 13’ 14’’
Type : Performance vidéo

Titre : Ruelle en perspective
Artiste : marshalore (1946, États-Unis / Québec)
Année : 1977
Durée : 11’ 10”
Type : Performance vidéo

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Manon Labrecque /2024/participant-e-s/manon-labrecque/ Tue, 16 Apr 2024 03:12:52 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=156 Manon Labrecque (Québec, 1965-2023). Artiste multidisciplinaire formée en danse contemporaine et en arts visuels, Manon Labrecque a créé des vidéos, des performances, des installations vidéo, des dessins, des photographies et des installations cinétiques et sonores. Son travail est basé sur un intérêt pour le corps, les sensations physiques et le mouvement. Elle porte une attention particulière à la relation entre le corps et l’environnement, l’extérieur et l’intérieur du corps pour observer la relation entre le physique et le psychique, et incarner le poétique.

Titre : Oublier Artiste : Manon Labrecque (Québec, 1965-2023)
Année : 1994
Durée : 4’ 24’’
Type : Performance vidéo

Titre : Vice, vertu et vice-versa
Artiste : Manon Labrecque (Québec, 1965-2023)
Année : 1993
Durée : 10’ 47’’
Type : Performance vidéo

Titre : Parc d’amusement
Artiste : Manon Labrecque (Québec, 1965-2023)
Année : 1992
Durée : 11’ 30’’
Type : Performance vidéo

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Laura Caraballo /2024/participant-e-s/laura-caraballo/ Tue, 16 Apr 2024 03:12:41 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=154 Laura Caraballo est une artiste Latinx interdisciplinaire basée à Tiohtià:ke / Montréal qui s’intéresse à la construction d’espaces. Son travail suscite l’émotion sociale consciente de la nostalgie, invitant les visiteur·euses à revisiter et à remettre en question le passé de manière critique. En raison de son éducation dans une société hyper catholique, patriarcale mais collectiviste et dans un foyer matriarcal, Laura utilise des images et des sons de la culture pop latino-américaine pour représenter son conflit intérieur concernant son identité culturelle.

Laura croit au pouvoir de l’art dans la société et, à ce titre, elle s’efforce continuellement de faire progresser les récits subversifs tout en nourrissant et en renforçant ses communautés par le biais de l’art.

Ya Vengo est une installation liée au dernier projet de Laura, No Me Demoro, une simulation VR qui résume l’expérience de grandir dans un foyer latino-américain dans les années 2000. No Me Demoro a été développé pendant la résidence  de l’artiste à Ada-X,  dans le cadre du Programme « Compétences numérique pour les jeunes » coordonnée par L’Alliance des arts médiatiques indépendants (AAMI) et financé par le Gouvernement du Canada. Le projet est accessible via Allo Ada, un espace virtuel de découverte, d’animation et de rencontre avec des artistes réalisé par Ada X avec le soutien du Conseil des arts du Canada.

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Kii Kang /2024/participant-e-s/kii-kang/ Tue, 16 Apr 2024 03:12:34 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=152 Kii (Wonki) Kang est un chercheur indépendant, un architecte, un programmeur et un « hacker » qui s’intéresse à l’utilisation de l’informatique comme outil pour brouiller les frontières, réassembler les temporalités et incarner la sémiotique. Il est titulaire d’une double maîtrise en études architecturales et en informatique du MIT, et d’une licence en architecture de l’université nationale de Séoul. https://k–kang.com/

Prenant la forme d’un site web interactif et participatif développé en collaboration avec l’artiste et le développeur web Kii Kang, Archive Reindex Archive présente des photographies tirées du magazine National Geographic de 1945 à 1959, chacune modifiée par un mapping de saillance inversée afin de reconstituer le point de vue des spectateur·ices et leurs perceptions initiales. Cette méthode réassemble délibérément la perception des mouvements des yeux de l’observateur général qui se posent d’abord sur les images de départ. Le projet vise à dévoiler les vestiges de l’après-guerre relatifs aux mouvements humains « précipités » résultant de la colonisation et de l’impérialisme, ainsi qu’aux disparités entre les centres du pouvoir et les ressources naturelles. Les participant·es seront invité·es à annoter ces archives, offrant ainsi des perspectives contemporaines qui remettent en question et confrontent les regards inconfortables du passé.

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Kayla Jeanson /2024/participant-e-s/kayla-jeanson/ Tue, 16 Apr 2024 03:12:24 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=150 Originaire des Prairies canadiennes, Kayla Jeanson crée des œuvres interdisciplinaires ancrées dans un désir de naviguer entre l’artiste et le public, dans le but de révéler le mouvement en tant que processus cognitif. Elle travaille dans les domaines du cinéma documentaire, de la danse contemporaine et des arts du cirque, collaborant avec de nombreux artistes dont Kyra Jean Green, Luca « Lazylegz » Patuelli, Damian Siqueiros, Cristina Planas, Nicolas Montes de Oca, Stephanie Ballard, Ess Hödlmoser et Oriah Wiersma. Le travail de Kayla en tant que réalisatrice, directrice de la photographie et monteuse vidéo a été présenté dans des festivals internationaux, et elle a travaillé comme vidéographe pour des compagnies telles que Les Grands Ballets Canadiens, Winnipeg’s Contemporary Dancers et le Cirque du Soleil. Kayla est actuellement présidente du conseil d’administration de Young Lungs Dance Exchange et, dans son travail au sein de la communauté artistique, elle s’efforce de favoriser l’innovation par la recherche entre les disciplines, les cultures et les capacités.

The Beholder est un personnage hybride caméra / humain ;
un humain avec une caméra qui remplace les yeux.
Iel est témoin d’un mouvement et conserve cette image dans son corps.
Son esprit capte ces échos, mais a du mal à s’en souvenir. « Ne m’obligez pas à me souvenir », supplie-t-iel. Iel veut seulement voir, et suivre sa vision.

Lorsque les lumières sont éteintes, iel se souvient de son corps. Le bout de ses doigts bourdonne de potentiel, ses orteils se déplacent sur le sol avec excitation. Sa lentille oublie de chercher la lumière.

Iel sait qu’iel a déjà eu une raison d’être, qu’iel fait partie de l’histoire comme les pages d’un livre font partie de l’histoire. Iel est celui qui prend l’insecte dans ses mains et se penche pour vous laisser l’observer. Toutefois, en l’absence de l’insecte, iel devient l’insecte, le sujet de son propre film. Iel est à la fois celui qui regarde et celui qui est regardé.

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Julia E Dyck /2024/participant-e-s/julia-e-dyck/ Tue, 16 Apr 2024 03:12:13 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=148 Julia E. Dyck est une artiste canadienne, hypnotiseuse et productrice radio établie à Bruxelles et à Tiohtià:ke / Montréal. La pratique relationnelle et spéculative de Dyck explore les liens possibles entre le corps, la (sous-)conscience et la technologie à travers la performance, la composition, l’installation et la transmission. Elle nourrit sa pratique d’une profonde curiosité pour la perception et l’esprit, explorant le somnambulisme, la transe et les actes de soin pour créer des expériences transformatrices. Son approche unique du son et de la voix résonne dans les pratiques thérapeutiques collectives, mettant l’accent sur l’écoute réelle en tant qu’acte subversif et nourrissant. Dyck crée des expériences immersives à travers des sessions d’hypnose de groupe, des lectures performances méditatives et des prescriptions sonores personnalisées avec le collectif Audio Placebo Plaza. Son travail a été présenté internationalement à la biennale de Karachi, PK, Haus der Kulturen der Welt, DE, Cafe OTO, UK, Q-O2, BE, Palais des Beaux-Arts de Paris, FR, Fonderie Darling, QC, parmi d’autres.

Inspiré par l’intérêt de l’artiste pour la triangulation entre le son, l’odeur et le subconscient, Something that has been forgotten invite le public à plonger dans une expérience hypnotique et à s’enfoncer profondément dans la terre, embrassant un sentiment de non-séparation et déterrant des souvenirs de connexions et de trajectoires passées ou futures.

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Joyce Joumaa /2024/participant-e-s/joyce-joumaa/ Tue, 16 Apr 2024 03:12:02 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=146 Joyce Joumaa est une artiste vidéo établie entre Beyrouth et Montréal. Après avoir grandi au Liban, elle a obtenu un baccalauréat en études cinématographiques à l’Université Concordia. Son travail se concentre sur les micro histoires du Liban afin de comprendre comment les structures du passé influencent le moment présent. Au cœur de son travail se trouve un intérêt pour la charge politique inscrite dans les espaces et la psychologie sociale qui se développe à partir de cette tension. Ses recherches actuelles portent sur le système éducatif postcolonial au Liban et sur le conflit frontalier maritime avec Israël. Son travail a été exposé au Musée des beaux-arts de Montréal, à la galerie FOFA et à Dazibao. Elle est lauréate du programme de résidence pour commissaires émergents 2021-2022 du CCA, Centre canadien d’architecture.

Merging, Collecting, Dissecting est une œuvre vidéo qui explore le concept du regard inversé. Utilisant une paire de jumelles, un instrument considéré comme un outil colonial, les images qui interagissent proviennent de séquences filmées respectivement à Istanbul, en Turquie et à Tripoli, au Liban — la première ville étant un lieu où la colonisation a émergé et la seconde, un lieu où la colonisation a été pratiquée. En juxtaposant les images avec des extraits sonores de cours d’histoire tirés de manuels scolaires du Liban, l’œuvre vise à revisiter l’histoire de la colonisation par l’Empire Ottoman et la manière dont cette dernière est interprétée dans le système éducatif contemporain.

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Joshua Vettivelu /2024/participant-e-s/joshua-vettivelu/ Tue, 16 Apr 2024 03:11:53 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=144 Joshua Vettivelu utilise la vidéo, la sculpture et l’installation pour explorer l’expérience phénoménologique de la citoyenneté. En se concentrant sur la mobilisation de la condition néolibérale au sein de la citoyenneté canadienne, Vettivelu examine les modalités qui définissent l’humanité d’une personne aux yeux d’un État et de ses citoyens. Vettivelu retrace les seuils de l’empathie pour explorer comment la violence est rationalisée contre ceux dont l’humanité est rendue illisible.

Vettivelu poursuit actuellement une maîtrise en sculpture à l’Université Concordia avec le soutien de la bourse Dale & Nick Tedeschi Studio Arts Fellowship. Iel a travaillé en tant que responsable des arts visuels pour Workman Arts, à la direction générale d’Artspace TMU et en tant que responsable de la programmation à la Whippersnapper Gallery. Vettivelu a exposé à Trinity Square Video (Toronto), à la Galerie d’art de l’Ontario, au British Film Institute, à Eastern Edge (St. John’s Nfld), à l’Académie des arts de Prague, à la Canadian Gay & Lesbian Archives Gallery (Toronto), au Center for Contemporary Art Glasgow, à Nuit Blanche Toronto, etc. Ses œuvres font partie de nombreuses collections privées et publiques, y compris une installation publique au St. Michael’s Hospital’s St. Jamestown Health Center. Vettivelu a été invité à des conférences à l’Université Cornell, à l’Université de Toronto, à l’Université York, à l’Université de la Colombie-Britannique, au comité parlementaire permanent des finances et de l’industrie (INDU), ainsi qu’à de nombreuses plateformes communautaires.

Prayers for a Word (or a lack that builds the world) relie l’histoire matérielle du commerce des épices à l’impact psychique du travail missionnaire européen, et explore comment les structures de rédemption et de salut ont été utilisées pour garantir une main-d’œuvre enthousiaste et un accès illimité aux ressources. Dans cette œuvre, Vettivelu poursuit son enquête sur la manière dont le langage par lequel nous nous comprenons nous-mêmes est informé par les conditions matérielles qui nous entourent en associant l’atelier d’artiste, l’installation et un sancturaire dédié au martyre.

L’installation a d’abord été présentée au Centre d’art visuel de Clarington, en raison de son histoire en tant qu’usine désaffectée. Le bâtiment a été construit en 1805 pour le traitement du gruau et de l’orge. En 1976, la ville de Bowmanville a réaffecté le bâtiment pour en faire un site culturel. Avec la collaboration de Nicolas Fleming et d’Andreas Buchwaldt, l’architecture de la galerie se transforme en une usine qui produit et détruit continuellement quelque chose qui est à la fois matériel et immatériel, public et profondément privé.

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Joni Snack Witch Cheung /2024/participant-e-s/joni-snack-witch-cheung/ Tue, 16 Apr 2024 03:11:43 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=142 🔮 Snack Witch Joni Cheung 🍡 est un·e invité·e reconnaissant·e, né·e – et sait qu’iel veut mourir – sur les territoires non cédés des peuples xʷməθkwəy̓əm, Skwxwú7mesh, Stó:lō, et Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh. Cheung travaille actuellement sur les terres volées des peuples Kanien’kehá:ka. Iel est une sorcière de sculpture certifiée détenant une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (2023). Une maligne #magicalgirl ✨ mangeant de l’art + faisant des collations, sa pratique interdisciplinaire étudie la relation entre les objets↔places↔identités, naviguant les discours du transnationalisme, de la migration et des diasporas, toujours avec humour et parfois avec de la nourriture. https://www.snackwitch.ca/

CHEUNG LEE GLOBAL est un collectif d’artistes composé de Joni Cheung (Snack Witch) et Ahreum Lee. Joni Cheung est une femme queer anglophone Hong Kong-Chinoise née au Canada. Elle est établie à Montréal depuis 2019. Ahreum Lee est une artiste née en Corée qui vit à Montréal depuis 2016.

CLG est un collectif qui explore les complexités de l’identité dans un monde au sein duquel le mouvement des personnes, des produits, de l’argent et des idéologies est devenu fluide. Le collectif se réunit pour collaborer sur des projets qui traitent de sujets tels que le transnationalisme, la migration et les diasporas. Ces projets s’appuient sur les expériences personnelles des artistes en tant qu’individus marginalisés par la langue, le genre et la race pour définir et partager l’éventail des agressions (micro et macro) auxquelles leurs communautés sont confrontées au quotidien.

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Joliz Dela Peña /2024/participant-e-s/joliz-dela-pena/ Tue, 16 Apr 2024 03:11:34 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=140 Joliz Dela Peña, également connue sous le nom de JDP 2009, est une artiste interdisciplinaire autodidacte des Philippines, actuellement établie à Tiohtià:ke / Montréal. La connexion intime aux souvenirs, à l’identité et à l’immigration sont des thèmes récurrents dans la pratique de Dela Peña. À travers des performances accompagnées d’installations, elle cherche à revivre des réalités, à explorer leurs complexités et à traduire les tensions invisibles en diverses qualités visuelles et tactiles. Dans ses œuvres récentes, elle tente de traduire des souvenirs fragmentés de sa vie personnelle en tant qu’immigrante de première génération, ainsi que des souvenirs empruntés à d’autres, pour créer une perspective plus large et plus universelle afin que le public puisse s’y identifier ou s’y connecter.

Our Souls Will Never Collide est une performance de longue durée se composant de deux corps qui exécutent des mouvements d’endurance répétitifs qui remettent en question le subconscient sur les temporalités de la permanence. Cette pièce performance trouve ses racines dans l’expérience de Dela Peña concernant la perte de sa singularité face à la pluralité de son identité et du traumatisme qu’elle a graduellement gravé en elle. Our Souls Will Never Collide cherche à explorer comment l’expérience d’une personne peut soit laisser une trace sur une autre personne, soit devenir un point final éphémère – notant par la suite comment les expériences interpersonnelles bouleversantes affectent la résilience mentale et la conscience du corps physique.

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Ivetta Sunyoung Kang /2024/participant-e-s/ivetta-sunyoung-kang/ Tue, 16 Apr 2024 03:10:35 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=135 Ivetta Sunyoung Kang (iel) est un.e artiste conceptuel.le, travailleur.se, chercheur.se et poète actuellement basé.e à Tkaronto/Toronto, au Canada. Iel crée des œuvres basées sur des projets tissés à travers le Canada, l’Allemagne et la Corée du Sud. Son travail interdisciplinaire axé sur les projets se développe et évolue simultanément à travers des conversations entre les projets, à travers le cinéma, l’installation vidéo, la poétique dans les anecdotes et la marginalité dans le non archivé, la performance, les réponses basées sur des installations spécifiques au site et la participation du public. Iel est curieux.se et observe constamment les débris post-coloniaux à la recherche de langages troublants et d’émotions non réalisées. Iel s’intéresse beaucoup au jeu avec la friction, l’ironie, le paradoxe et l’absurdité que l’on trouve dans l’appareil socioculturel des histoires et des industries de production de connaissances et des structures micro- et macro-ethnographiques où les énoncés individuels et la sémiose récupérée doivent se rejoindre par le biais de la poétique.

Kang a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia au Canada. Iel est a présenté ses œuvres à l’échelle internationale, notamment à Nuit Blanche Toronto (2024), au Centre Clark (2023), au Smithsonian Hirshhorn Museum and Sculpture Garden (2022) et à l’ArtScience Museum (2022), entre autres. Iel a participé à des programmes AiR tels que l’AGO X RBC Artist-in-Residence au Musée des beaux-arts de l’Ontario (2022) au Canada et ZK/U (2023) en Allemagne, entre autres. Kang a publié deux projets d’auto-édition, Absent Seats (2019) et Tenderhands #1-100 (2022). Kang a publié la version coréenne de Tenderhands Volume 1 #1-100 avec une maison d’édition basée en Corée du Sud, Leftie Press, en 2024. www.ivettakang.com

Prenant la forme d’un site web interactif et participatif développé en collaboration avec l’artiste et le développeur web Kii Kang, Archive Reindex Archive présente des photographies tirées du magazine National Geographic de 1945 à 1959, chacune modifiée par un mapping de saillance inversée afin de reconstituer le point de vue des spectateur·ices et leurs perceptions initiales. Cette méthode réassemble délibérément la perception des mouvements des yeux de l’observateur général qui se posent d’abord sur les images de départ. Le projet vise à dévoiler les vestiges de l’après-guerre relatifs aux mouvements humains « précipités » résultant de la colonisation et de l’impérialisme, ainsi qu’aux disparités entre les centres du pouvoir et les ressources naturelles. Les participant·es seront invité·es à annoter ces archives, offrant ainsi des perspectives contemporaines qui remettent en question et confrontent les regards inconfortables du passé.

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Ghinwa Yassine /2024/participant-e-s/ghinwa-yassine/ Tue, 16 Apr 2024 03:10:26 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=133 Ghinwa Yassine est une artiste anti-disciplinaire basée sur les terres des peuples Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh, que l’on nomme Vancouver. Son travail fait appel à différents médias, notamment le film, l’installation, la performance, le texte et le dessin. Le travail de Yassine confronte les systèmes idéologiques et patriarcaux dans lesquels elle a grandi tout en explorant les sentiments collectifs et ce que signifie d’être un corps marqué. Elle cherche à historiciser radicalement les traumatismes individuels et collectifs en remettant en question les mémoires incarnées. En utilisant des formes hybrides de narration, où l’histoire se manifeste sous forme d’expérience somatique, de rituel et de geste, ses projets sont des portails vers des dimensions factuelles / fictionnelles qui activent la mémoire collective.

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Dr. Ashley Stew /2024/participant-e-s/dr-ashley-stew/ Tue, 16 Apr 2024 03:10:16 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=131 Dr Ashley Shew est membre du corps enseignant de Virginia Tech depuis 2011. Elle a reçu un certificat d’excellence pédagogique en 2017 et un prix de la diversité en 2016, tous deux décernés par le Collège des sciences sociales et des arts et lettres. En 2016, elle a reçu le prix Sally Bohland pour l’excellence en matière d’accès et d’inclusion, décerné par le bureau des services aux étudiants en situation de handicap de Virginia Tech.

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Debora Alanna /2024/participant-e-s/debora-alanna/ Tue, 16 Apr 2024 03:10:06 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=129 Candidate à la maîtrise INDI de l’Université Concordia (2025), Debora est une artiste interdisciplinaire se consacrant à la réalité virtuelle (RV). La pratique numérique de Debora a débuté avec le travail de chercheurs numériques américains en collaboration avec l’école de cinéma de Vancouver, intitulée Digital Investigations: Differential Space, présentée à la Teck Gallery, SFU (1994). Elle a donné des conférences sur l’art et la technologie à travers l’Inde durant les années 1990. En 2020, Debora a reçu une bourse Digital Originals du Conseil des Arts du Canada pour le projet Escapades. Co-fondatrice du collectif Ora4art, elle crée des psycho géographies comme récits liminaires en RV depuis 2018. Son travail utilise l’intermédia : le balayage laser, la manipulation d’images microscopiques, la stéréo lithographie sous forme d’objets VR ; la poétique ; les paysages sonores et la vidéo. Ses projets de RV ont été présentés dans le cadre de VRForward, un projet financé par le Conseil des Arts du Canada à la Odyssey Gallery, dans VRChat, 2nd Life, et à la Wrong Biennial (2023).

Lullaby s’attarde sur les sensibilités mythiques islandaises tout en suscitant une conversation sur l’infanticide. Pratique historique, les berceuses étaient chantées aux nourrissons sur le point d’être relâchés dans les éléments. Des personnages masqués, Trú, un corbeau qui était un homme, son ami Vilborg et un chœur narratif racontent l’histoire d’une berceuse. Tout au long de la pièce, une cohorte d’improvisation soutenue par des multiplex visuels et sonores incorpore de l’art imprimé en 3D et de la musique originale avec des projections réalisées en réalité virtuelle (RV), afin d’expliquer Lullaby.

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Dani Tardif /2024/participant-e-s/dani-tardif/ Tue, 16 Apr 2024 03:09:57 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=127 Dani Tardif, artiste queer non-binaire basé·e à Tiohtià:ke / Montréal, chante et raconte des histoires sous plusieurs formes (contes, poèmes, art audio, art radio, vidéo, performance). À travers ses œuvres, Dani cherche à rendre poreuses les lignes entre la fiction et l’ethnographie, la magie et le politique. Être de nuances et d’hybridité, iel explore le vulnérable, les deuils, les désirs et le mystérieux qui émergent dans l’interstice entre l’individuel et le collectif. Ses œuvres vidéos ont été projetées au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Allemagne et en Autriche (Hron a country of ghosts 2019, bonds 2018). Iel rédige actuellement son premier recueil de poésie, Saisons, en plus de développer un projet de récit sonore queer futuriste Q_Descendants. Depuis 2023, grâce à une bourse de perfectionnement du CALQ, Dani explore le conte queer merveilleux (Festival interculturel du conte de Montréal, Rendez-vous des grandes gueules de Trois-Pistoles).

Descendants est une œuvre sonore hypnotique interactive de 50 minutes dont vous êtes le héros. Il s’agit d’un concept original de Dani Tardif, artiste multidisciplinaire queer et non-binaire, qui projette le public dans la région rurale de la Côte-Nord du Québec en 2203. En utilisant la fiction spéculative, l’œuvre vise à créer des modèles culturels de communautés intentionnelles LGBTQIA2S+ hors de la métropole. magie_basse (Julien Simard) compose la trame sonore.

Ce voyage dans le temps vise à explorer comment nos descendant·es queer et trans adapteront leurs corps pour survivre aux défis imposés par les changements climatiques. Avec une perspective queer, transféministe et intersectionnelle, le public découvre la modification corporelle, le shapeshifting, une technologie inventée par ses descendants pour s’adapter et survivre à son environnement. Le public imagine de manière somatique la modification de son organisation cellulaire pour intégrer une caractéristique adaptative d’une plante ou d’un animal.

Collaborateurices

Recherche sonore et enregistrements Julia Dyck
Recherches préliminaires en collabo avec le collectif EarthBound
Composition sonore et mixage Julien Simard, aka magie_basse
Illustration par Dylan Lafond

Merci aux participant.e.s des laboratoires d’exploration et à celleux de l’atelier de worldbuilding collectif
Un grand merci au Conseil des arts de Montréal, au programme d’aide à la production du studio OBORO et aux résidences de l’Atelier de la 8e île

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Christina Goestl /2024/participant-e-s/christina-goestl/ Tue, 16 Apr 2024 03:09:36 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=125 Christina Goestl travaille dans les domaines de la performance audiovisuelle en direct et de la vidéo numérique, en utilisant des séries, des séquences, des modulations et des boucles, des superpositions, des cut-ups et des impulsions électroniques. Les piliers centraux de son travail artistique sont le rythme, la dynamique, le mouvement et la temporalité, les interfaces de communication et les systèmes sémiotiques. Goestl a accumulé un vaste dossier de projets à la croisée de l’art, de la technologie et de la science, dont beaucoup sont liés à une réflexion approfondie sur les sexualités et le genre.

fishbirdflight

poissons volants
oiseaux nageurs
trajectoire
sous l’eau au-dessus de l’eau
plongée
descente
ascension
planer
nager comme en vol

La vidéo commence avec un poème et se poursuit avec un corps en mouvement, un geste répétitif, un gros plan sur une action corporelle performative. fishbirdflight est une exploration audiovisuelle de l’interaction entre les éléments vidéographiques et sonores, offrant un espace pour la perception des modifications qui découlent de l’influence mutuelle.
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Charlotte Eta Mumm /2024/participant-e-s/charlotte-eta-mumm/ Tue, 16 Apr 2024 03:08:39 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=123 Charlotte Eta Mumm (*DE) est établie à Amsterdam, aux Pays-Bas. Son travail porte sur les ambivalences et la tangibilité. Elle travaille avec de multiples moyens d’expression et matériaux. Il ne s’agit pas du matériau en soi, mais plutôt de sa transformation et de ses qualités inhérentes. Son travail a fait l’objet d’expositions internationales, notamment à la Städtische Galerie Nordhorn (DE) ; Phoinix, Bratislava (SK) ; Galerie Tanit, Munich / Beyrouth, Museum Brot und Kunst Ulm (DE) ; Keramiekmuseum Princessehof, Leeuwarden (NL) ; Arti et Amicitiae Amsterdam (NL) ; Kunstenfestival Watou, (BE) ; Sculpture Quadrennial Riga (LV).

parts of a closed world – Le titre n’est-il pas déjà un dilemme ? Comment exposer les parties d’un monde fermé sans en éliminer la nature ? Il y a de la boue, non seulement dans la nature, au long de la rivière brune et du vert, mais aussi à l’intérieur de nous, les êtres humains. Nous sommes comme de la boue, un mélange de solides et de liquides, et une suspension de la perception qui interagit avec le système cognitif et nerveux et tout ce qui se trouve entre les deux. La vidéo montre la chute libre du traitement de l’information sans filtre. Inconsciemment, le cerveau est amené à faire des prédictions et des sélections continuelles pour éviter une surcharge sensorielle. Et si ce n’était pas le cas ? Vues boueuses, eaux troubles, les particules doivent s’enfoncer pour rendre la boue solide ou l’eau claire.

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Celia Vara /2024/participant-e-s/celia-vara/ Tue, 16 Apr 2024 03:08:27 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=121 Celia Vara est chercheuse postdoctorale au Moving Image Research Lab de l’Université McGill. Elle est titulaire d’un doctorat en communication (2019) de l’Université Concordia. Elle est psychologue depuis 1997, et sa thèse de maîtrise Feminist Video Art in the 70’s in Spain a remporté le 1er prix en Genre et Recherche à l’Université Jaume I en Espagne (2013). Elle est également artiste visuelle et commissaire d’exposition. Ses écrits et son travail multimédia ont été publiés dans Journal feral feminisms, Institute for Research on Women (Rutgers University), McGraw Hill Editorial, Arte y Políticas de Identidad, humanities and entropy (MPDI Switzerland), et Performance Research (Routledge Journal, Taylor and Francis). Elle explore l’utilisation du corps sensoriel dans l’art de la performance féministe des années 1970 et ses relations avec l’agentivité corporelle et la résistance féministe dans le contexte culturel et politique actuel. Ses recherches portent sur les processus corporels de la conscience, de la perception et de l’action, ainsi que sur les méthodologies de recherche-création incarnées.

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Allison Peacock /2024/participant-e-s/allison-peacock/ Tue, 16 Apr 2024 03:08:14 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=119 Allison Peacock est candidate au doctorat à l’Université Concordia et danseuse. Elle a développé un travail artistique axé sur les possibilités relationnelles de la danse et de la chorégraphie, expérimentant avec des formes de présentation, de représentation, de potentialité et d’imagination. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences politiques et en études visuelles à l’Université de Toronto, un diplôme du programme de formation en danse professionnelle de la School of Toronto Dance Theatre et une maîtrise en Solo/Dance/Authorship à l’UdK/HZT de Berlin. Allison a été une artiste de la danse indépendante active à Toronto (2004-2012) et à Berlin (2012-2016), et a reçu de nombreuses subventions du Conseil des Arts du Canada pour des périodes de formation en danse et de recherche sur la performance à Vienne, à Bruxelles et à New York. Elle a travaillé sur la scène locale et internationale en tant qu’interprète pour William Pope L et Stefanos Tsivopoulos à la Documenta 14, Maria Baroncea, Barbara Lindenberg et Dancemakers. Son principal objectif artistique est de créer des œuvres individuelles et collectives ; celles-ci ont été présentées à la galerie FOFA (Université Concordia), au Salonul de Proiecte, à la Fabrica de Pensule, à ADA (Berlin), à Uferstudios, au Festival Danse Canada, au Pleasure Dome’s New Toronto Works, au Movement Research à la Judson Church, ainsi que dans de nombreux espaces de performance non traditionnels. Sa recherche doctorale interdisciplinaire en sciences humaines (HUMA), supervisée par la professeure MJ Thompson, analyse un ensemble de jardins à Montréal, en considérant ces espaces à travers des méthodes d’ethnographie, d’étude de la performance et de recherche-création.

Dans le cadre de sa thèse de doctorat intitulée Simultaneous Natures, l’artiste-chercheuse Allison Peacock a créé des œuvres de danse correspondant à sa recherche sur trois jardins locaux de Montréal : le jardin japonais d’Espace pour la vie, les jardins municipaux de l’ouest de Montréal et le travail de leur jardinier en chef, et le stationnement du Home Dépôt au 100 rue Beaubien O. Dans le cadre d’une approche interdisciplinaire visant à comprendre la fonction et les caractéristiques de ces jardins uniques, la chorégraphie en direct et sur vidéo est devenue essentielle pour repenser et mettre en évidence des éléments de l’histoire, des caractéristiques spatiales et de la main-d’œuvre qui est essentielle à leur entretien. Les trois œuvres offrent un triptyque de danse qui fait allusion aux qualités diverses et divergentes qui font partie des façons dont la nature coexiste avec les citoyen·es de Montréal.

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@femcel_larper + @f0rmercultmember /2024/participant-e-s/femcel-larper-f0rmercultmember/ Tue, 16 Apr 2024 02:26:46 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=113 femcel_larper et f0rmercultmember sont un duo d’artistes visuels de Montréal. Ils s’inspirent de la psychanalyse et de l’occultisme, et étudient comment la subconscience et l’ésotérisme apparaissent en ligne et dans l’art moderne. Ils soutiennent que l’art ne se contente pas de refléter la réalité mais l’influence activement, offrant une expérience plutôt qu’un simple reflet de celle-ci. Leur dernière œuvre explore cette idée.

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Ahreum Lee /2024/participant-e-s/ahreum-lee/ Tue, 16 Apr 2024 02:26:35 +0000 https://dev24.htmlles.net/?post_type=participant&p=111 Originaire de Séoul, Ahreum Lee est une artiste multidisciplinaire et musicienne basée à Montréal depuis 2016. Elle est titulaire d’un diplôme en arts médiatiques de la Kaywon University of Art & Design et d’une maîtrise en beaux-arts en intermedia de l’Université Concordia. Son travail questionne les enjeux sociopolitiques qui sont intégrés dans les technologies utilisées au quotidien comme Google Maps, les algorithmes de texte prédictif et les voix des assistants virtuels de l’IA. Par le biais de l’imagerie CGI, de l’imagerie Web, de la performance, de la sculpture et de la vidéo, elle examine comment la dynamique du pouvoir des technologies contemporaines influence nos émotions et notre conception de la réalité.

CHEUNG LEE GLOBAL est un collectif d’artistes composé de Joni Cheung (Snack Witch) et Ahreum Lee. Joni Cheung est une femme queer anglophone Hong Kong-Chinoise née au Canada. Elle est établie à Montréal depuis 2019. Ahreum Lee est une artiste née en Corée qui vit à Montréal depuis 2016.

CLG est un collectif qui explore les complexités de l’identité dans un monde au sein duquel le mouvement des personnes, des produits, de l’argent et des idéologies est devenu fluide. Le collectif se réunit pour collaborer sur des projets qui traitent de sujets tels que le transnationalisme, la migration et les diasporas. Ces projets s’appuient sur les expériences personnelles des artistes en tant qu’individus marginalisés par la langue, le genre et la race pour définir et partager l’éventail des agressions (micro et macro) auxquelles leurs communautés sont confrontées au quotidien.

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