AURAE

HISTOIRES D’OMBRES
Projection : 3 NOV | 18H
Billetterie
GIV
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Le titre de ce programme se réfère aux histoires d’ombres simultanées qui émergent lorsque les vidéos se révèlent. Les oeuvres rejoignent la thématique des HTMlles 2016 “Conditions de confidentialité” par leur exploration de récits uniques de façon sournoise. Ce programme contourne les questions de surveillance, de création de mythes, de cartographie et d’allusions au public/privé. Les artistes se situent elles-eux-mêmes dans une variété de paysages réels et imaginaires, de questions sociales, de géographie(s) et de surveillance. Histoires d’ombres présente des animations, des récits expérimentaux et des œuvres qui font référence au documentaire sans embrasser pleinement le genre.

La crise numérique (combinée aux médias sociaux) est représentée (NO WAY OUT, Johanne Wort), tout comme les références formelles au cinéma d’avant-garde des années 1920 (LE MARE, Anastasia Ferguson) ainsi que les premières technologies en vidéo (AURAE, Sabrina Ratté). Les artistes explorent la rencontre entre le mythe, la géographie, la culture et l’identité (TWO SNAKES, Kristin Li / BEATS, Julia Barco / TRINITY, Kim Kielhofner) et l’impact des jeux vidéo (TELEPHONOPHOBIA, Sandra Araújo). On retrouve également une discussion sur les paysages dangereux associés à des références explicites de femmes autochtones disparues et assassinées (WIN-NIP-EGG, Lamathilde). D’autres paysages jettent un coup d’oeil sur la crise des réfugiés en Europe (YELLOW TEA CUP: REFUGEES AT SEA, Cheryl Pagurek), ainsi que sur un paysage de ville imaginaire qui envisage des textes théoriques sur la théorie numérique ([RAM_CITY (MIL PANTALLAS), Clara Aparicio Yoldi). Les artistes questionnent les notions de confidentialité en montrant les facettes de la culture de surveillance.

(Image : AUREA, Sabrina Ratté)