OBJETS ACHARNÉS : LA CONTRE-SURVEILLANCE DANS UN UNIVERS POST-HUMAIN
Vernissage / Table ronde : 4 NOV | 18h30 – 20H
Exposition : 3 > 6 NOV 2016
Projection : 3 > 30 NOV 2016
Entrée gratuite | Accessible aux fauteuils roulants
FEMINIST MEDIA STUDIO
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Les conditions de confidentialité sont souvent articulées à travers (et aux dépens) des corps genrés, sexués et racialisés – corps qui ont été historiquement emprisonnés dans une publicité violente et enfreinte par l’intermédiaire des dispositifs de contrôle de surveillance. Les mouvements féministes, queer et anti-racistes ont lutté contre de tels dispositifs (de la part d’acteurs étatiques et non étatiques), cherchant à trouver des modes d’action et de justice alors même que nous rendons visibles les frontières violentes du public et du privé. Objets Acharnés cherche à abstraire le corps des stratégies de résistance à la surveillance, sensible à la double violence de l’apparence au sein des structures de surveillance. L’exposition cherche à savoir à quoi ressemblent les systèmes visuels lorsque les corps ne sont pas au centre des opérations de localisation ? Quels types d’architecture encadrent les mouvements dans l’espace ? Quelles textures révèlent la surface visible de la ville ? Quels non-événements pourraient venir interrompre les espaces de surveillance ? À travers des installations, des projections vidéo, des performances urbaines et des interventions sur le web, les artistes programmé-e-s dans cette exposition formulent des stratégies de contre-surveillance au sein d’un univers post-humain épars, où les limites mêmes de l’espace délimitent les termes du privé et du public, du licite et de l’illicite, du visible et de l’invisible, de l’initié et de l’étranger. L’exposition sera accompagnée d’une table ronde sur les stratégies féministes de contre-surveillance, ainsi que d’un atelier avec Joana Moll intitulé “Déconstruction de l’Internet”.
