MÉMOIRES FUTURES
Vernissage : 5 NOV | 20h
Exposition : 5 NOV > 4 DEC 2016
Entrée gratuite | Accessible aux fauteuils roulants
ARTICULE
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Soirée de clôture de la conférence Conditions de confidentialité : intimités, expositions et exceptions : 5 NOV | 20h
Chacune à leur manière, les quatre artistes présentées dans l’exposition Mémoires futures réfléchissent à la technologie comme un espace narratif se voulant également lieu de partage. Par des médias différents, allant de la vidéo au tissage, ces artistes remettent en question ce qui sépare le privé du public, se demandant où se situe réellement la limite de ce partage. Toutes quatre montrent un travail lié soit au souvenir soit à une image passée, dans l’idée de maintenir une existence, quelle qu’elle soit, dans l’avenir.
L’installation Veena (2016) et l’œuvre vidéo Seaview (2014) de Zinnia Naqvi révèlent les difficultés liées à la traduction d’une culture à travers le temps et les mers. Naqvi partage son combat personnel entre les idéaux des sociétés occidentales et orientales.
Présentés pour la première fois hors ligne, les dessins d’Ambivalently Yours explorent l’ambivalence par le partage en ligne d’illustrations roses, d’animations et d’esquisses sonores. Derrière ce personnage anonyme, l’artiste utilise sa plateforme numérique pour faciliter l’exploration de convictions féministes à travers un acte conscient d’indécision. Ce faisant, l’artiste peut mieux cultiver des relations empathiques avec la communauté internet.
Dans notre ère d’egoportraits, partager sa vie avec ses ami-e-s hors et en ligne est monnaie courante. Zeesy Powers retourne cette idée dans son installation The Averaging Mirror (2016), où notre réflexion est obscurcie dans un miroir “anti-selfie”. C’est à se demander ce qu’il advient de nous hors de la lentille ; notre vie est-elle réelle si elle n’est pas capturée ?
Data Excess (2016), le projet de Sophia Borowska explore ce qui est considéré comme excès de l’internet, comme les images à basse résolution et les pourriels. Grâce au tissage, Borowska remet en question le potentiel de contrôle des espaces virtuels.