Festival : Historique


Au fil des ans, notre festival de cyberart est devenu un événement d’art médiatique d’envergure internationale. Il a été présenté une première fois dans les locaux du Playwrights’ Workshop les 31 mai et 1er juin 1997. Le festival réunissait alors une vingtaine d’artistes — dont 7 artistes canadiennes — et leurs travaux exploraient les technologies inhérentes au WWW. On y aborda plus particulièrement les questions de genre, de sexualité et l’histoire du cyberféminisme. Plus de 150 visiteurs ont directement participé au festival et le site Web, qui hébergeait les projets, a accueilli depuis ce jour plus de 5 000 visiteurs.

Suite au succès de la première édition, le Studio XX récidiva en le présentant aux locaux de l'édifice Belgo du 6 au 28 novembre 1998. On y présenta alors le travail de onze artistes Web d’ici et d’ailleurs, dont 5 artistes canadiennes. De plus, les artistes médiatiques Nancy Patterson, JR Carpenter et Pascale Trudel y présentèrent des conférences et Katherine Liberovskaya anima un forum russe interactif réunissant artistes d’ici et de Russie. Près de 500 visiteurs participèrent au festival.En février 2000, c’est à la Cinémathèque québécoise, au cœur de Montréal, que se déroula la troisième édition du festival qui réunissait dix œuvres d’art Web, quatre installations multimédias, une performance et une présentation d’artiste.

De plus, tous les soirs, le public pouvait assister à des conférences avec des artistes participantes, originaires du Canada ou des États-Unis. Du 1er au 6 février 2000, plus de 600 personnes sont venues sur les lieux de la Cinémathèque et près de 4 800 visiteurs virtuels ont navigué sur le site du Festival durant la seule semaine du festival ! Les semaines qui ont suivi le festival ont vu une affluence virtuelle de près de 2000 visiteurs par semaine, ce qui démontre l’intérêt et la pertinence d’un tel événement.

Du 7 au 11 février 2001, le festival se déroula de nouveau à la Cinémathèque québécoise. Le thème était Les identités et cultures mutantes. Les HTMlles proposa 14 œuvres d’art Web, une installation multimédia, un Web-Jam réunissant des artistes de Vancouver, Winnipeg et Montréal. Il y avait aussi trois conférences, la présentation d’une pièce sonore numérique, un atelier de perfectionnement donné par une artiste d’ici et, le site Web. Quatre centres d’artistes canadiens ont collaboré au festival en nous proposant des noms d’artistes dont le travail portait sur la problématique des identités ou des cultures mutantes.

Durant la semaine, plus de 400 personnes ont visité le lieu d’exposition, plus de 350 ont assisté aux conférences, au Web Jam et à la soirée de clôture. Notre site Web a enregistré 350 000 accès durant la seule semaine du festival, 700 000 pour le mois, une statistique que nous n’aurions même pas pu imaginer !Pour sa 5e édition des HTMlles, Studio XX a exploré le thème : Le double, le multiple, la contamination et les débordements hors cadre du cyberespace. L'événement a eu lieu du 6 au 10 février 2002, à la Société des arts technologiques (SAT). Et pour la première fois, en collaboration avec La Chambre Blanche, il a circulé à Québec, où une sélection de la programmation à été présenté les 9 et 10 février 2002.

La programmation a regroupé 13 œuvres d'art Web, 3 installations, une série de 8 concerts/performances dont 3 en ligne, 2 conférences et 1 atelier. Les artistes des pays aussi divers que le Québec, le Canada, l'Argentine, les Etats-Unis et l'Australie se sont convergées à Montréal et ont été visité par un public virtuel toujours aussi impressionant - plus que 350 000 accès durant la semaine du festival avec plus de 800 000 accès enregistrés pour le mois de février 2002.