La nature ambiguë de ces objets crée un espace spéculatif où le spectateur construit son propre récit, et repense le rôle du consommateur dans la production culturelle du désir. Lambiance sonore est composée dentrevues rappelant les tests de Rorschach, dans lesquelles les participants sont invités à jouer aux inventeurs de nouveaux produits, dont ils nous ventent les mérites imaginaires.
Stephanie Rothenberg uvre avec les médias numériques dans le dessein de créer des situations publiques interactives critiquant notre culture de consommation. Son expérience au sommet de Silicon Alley sinsuffle dans ses préoccupations thématiques liées à la gestion du temps, à lefficacité et au conditionnement du désir. De concert avec ses interventions artistiques, elle prêche sa pédagogie tactique à la School of the Art Institute of Chicago et donne des ateliers en art numérique au musée dart contemporain de Chicago.
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